Les minorités
religieuses, les minorités ethniques, voilà des sujets qui mobilisent beaucoup
de gens. Il faut en être heureux. Mais il y a une minorité, toute petite,
presque une espèce en voie de disparition, qui a besoin de plus d’engagement, de
plus d’adhérents. Cette minorité est appelée à faire le pont entre les
différences pour qu’elles ne tournent jamais à l’aigre, à la tragédie. En voici
les caractéristiques selon Georges POMPIDOU, ancien Président de la République
française : «Si vous savez l'orthographe et le calcul, si vous avez du bon
sens et du caractère, vous êtes dans une toute petite minorité. » Cette
petite minorité, le monde en a besoin pour l’aider à retrouver les voies de la
pérennité.
Les domaines qui
hypothèquent cette pérennité sont variés. Ils vont de l’environnement à l’économie
en passant par la politique, la religion, qui en eux posent des problèmes difficiles
à résoudre, mais qui entre eux posent d’autres problème quasi insolubles Par
exemple considérons les relations entre politique et religion. Aussi bizarre
que cela paraisse, politique et religion jouent sur les mêmes registres :
par exemple ceux d’élus de Dieu ou d’élus
de la République, dans l’un et l’autre cas Dieu étant l’Absolu tout comme la
République.
Le grand problème de
notre siècle vient de ce qu’il cherche à hiérarchiser ces deux absolus. Lequel
est au dessus de l’autre ? Question aussi embarrassante que celle qui
consiste à se demander qui a créé Dieu. Dans les deux cas, on a à faire à une
aporie, une impasse, que Dieu lui-même a anticipée et refusée en se réservant
le ciel et en nous donnant la terre. Pourquoi ne faisons nous pas comme lui, en
restant où il nous a mis, en prenant soin de cette bonne terre, en le
remerciant pour ce don tout simplement, sans autres considérations. N’est ce
pas plus simple que de chercher à hiérarchiser les Absolus ?
Si l’humanité savait
laisser cette petite minorité de POMPIDOU faire les choses, on n’aurait pas eu
de nouvelles violences en Centrafrique. On n’aurait peut-être aucune violence
nulle part.
Dy
GILID
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