La célébration des 70 ans du
débarquement de Normandie cette semaine a réuni le 6 juin dernier sur les plages
où les Alliés se sont battus contre l’Allemagne
d’Hitler - la précision en vaut la peine- les puissances alliées, la Russie et
l’Allemagne. Une réunion qui peut faire croire qu’on a vraiment tiré les leçons
de la deuxième guerre mondiale et qu’une troisième de ce fait est improbable.
Sur ces plages de Normandie
étaient ainsi réunis les défenseurs de la paix mondiale. Pauvre paix, qui
malheureusement peut reprendre à son compte la citation de Gide : « Ce
ne sont pas ceux qui m’attaquent que je redoute, mais ben ceux qui me défendent. »
Elle peut la reprendre à son
compte face à la crise ukrainienne, face à la crise israélo-palestinienne, face
aux terrorismes, ces dangers des temps modernes, qui ont rangé aux oubliettes de
l’histoire la guerre froide, la menace nucléaire.
La paix peut bien se
demander qui parmi tous ses défenseurs réunis sur les plages de Normandie a
déclenché la crise ukrainienne, qui parmi eux retarde l’avènement d’un Etat
palestinien, qui parmi eux n’a pas vu, encouragé voire provoqué la misère des
pays pauvres, sur laquelle poussent et prospèrent les terrorismes.
Il y
a forcément ceux qui font semblant de défendre la paix mondiale, ceux qui se demandent ce
qu’ils gagnent ou perdent en la défendant, et ceux qui la défendent vraiment. Pauvre paix qui a devant
elle une équation complexe à résoudre, et qui de ce fait a bien raison de
redouter ceux qui la défendent.
Dy
GILID
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire