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dimanche 27 juillet 2008

MAJESTUEUSE CHINE

Les Jeux Olympiques de Pékin, nous y sommes. Ils ont fait couler beaucoup de salive, d'encre, et malheureusement du sang aussi. Et les voici, qui vont rassembler les peuples du monde, dans un pays,d'où quoiqu'on dise, les grandes gloires viennent, pour reprendre le mot de Napoléon Bonaparte à propos de l'Orient. On aime la Chine ou on ne l'aime pas, mais elle ne laisse personne indifférent à son histoire, à ce qu'elle est, à ce qu'elle incarne. Le poème qui suit est une manière de voir et d'aimer la Chine. Vous avez aussi des choses à dire sur elle pendant tout le temps que dureront les Jeux Olympiques. Vous pouvez les partagez sur ce blog.





Mille choses font la beauté de la Chine ;
Au sommet de ses monts, le ciel trône ;
Jaune ou bleu sont certains de ses fleuves,
Et dans le reflet de leurs eaux, si suaves,
Si transparentes, si pures, et si mystérieuses,
Toute la Chine apparaît, majestueuse,
Unie dans une histoire, où les réalités
Et les faits sont si sublimes, qu’on ose en douter :
Une année pour couvrir dix mille kilomètres,
Sans fléchir, à pieds? C’est la longue marche;
Elle fit un peuple,qu'à la misère elle arrache.





Chine de la grande muraille, qui chevauche
Haut dans l'espace la terre et ses nations;
Illustre Chine d’un peuple aux ambitions
Nobles ! Puisse l'Humanité toujours y puiser
Et les atouts et les énergies pour se pérenniser.

© 2008

Yempabou DJAGBA

lundi 14 juillet 2008

Bon Anniversaire Monsieur le Président MANDELA

Le 18 juillet prochain,Nelson Mandela fete ses 90 ans. Il sied pour un tel homme de lui manifester l'admiration que son exemple, son courage, sa vie sucitent. Le poème ci-dessous, dont les premières lettres lues de haut en bas donnent VIVE NELSON MANDELA est ce modeste témoignage d'admiration qui vient un peu tard, mais comme dirait l'autre, il vaut mieux tard que jamais.

Vivre 90 ans en donnant souvent, c’est vivre vraiment !
Illustre pour ses 30 ans de prison, Mandela à 90 ans,
Voit sa vie, surtout sa jeunesse grandir
Et mûrir dans les autres, dans leur faire et dire.

Nelson Mandéla, doux symbole de l’Afrique
Est né pour proclamer l’Amour et la Paix
L’homme devint Président de la République,
Son cœur saigna d’abord dans une prison qui effraie,
Oublia ensuite tout et ouvrit un chantier d’unité :
Noirs et Blancs y font l’homme et la fraternité.


Même si l’avenir reste lourd de menaces
Au Zimbabwé voisin, même si une fureur
Noire s’est emparée ici de gens, qui ont tué,
Détruit, renvoyé et spolié des étrangers,
En son âme, en son sein, l’Afrique,
L’homme porte la lumière de son combat,
Auquel l’Eternité ouvre les étoiles et les bras.
Yempabou DJAGBA
© 2008

dimanche 6 juillet 2008

LES FARC VAINCUES MAIS GUERIES

" Je me sens plus de solidarité avec les vaincus qu'avec les Saints."
Albert Camus


Ingrid Betancourt est libre. Et le monde entier se sent soulagé. Il a été souvent au bord des pleurs, chaque fois que des nouvelles alarmantes sur son sort étaient données. Ce rassemblement des femmes et des hommes, toutes conditions et toutes nationalités confondues autour de celle que nous pouvons nous permettre d'appeler Ingrid tout court, est le témoignage d'un monde qui a du coeur, qui peut encore éviter l'apocalypse. Il faut s'en réjouir.

Tout en souhaitant à Ingrid bon retour dans le monde, il sied de réfléchir maintenant aux lendemains de cette tragédie, qui a duré six ans. Autant il était indispensable d'être ferme contre ceux qui l'ont prise en otage et détenue dans des conditions atroces pour elle, pour sa famille, pour ceux qui croient en l'homme, autant il est indispensable aujourd'hui de penser à guérir les plaies où ce virus de la prise d'otages s'est logé.

Quel sera le sort réservé aux FARC? Telle est la question. De bonnes âmes brandissent déjà la hache d'un tribunal pénal international. Justice doit être faite certes. Mais qui sera coupable et responsable?

Je ne sais pas pourquoi, mais en apprenant la libération de Nelson Mandéla, j'ai rêvé ce jour-là à la libération de quelqu'un dont l'esprit habite ce blog. En apprenant celle d'Ingrid, j'ai refait le même rêve. Il se trouve que lui, il ne peut plus revenir dans sa famille, parce que tout simplement il a été tué. Pourtant il avait été jugé, condamné à dix ans de prison. Le régime qui avait les moyens de le garder dix ans en prison, qui avait le pouvoir de se respecter, pour faire respecter les valeurs qu'il incarnait, l'a tout simplement assassiné.

Les FARC quiqu'on dise n'avaient pas le pouvoir de se respecter. La logique de la violence qui était la leur les en empêchait. Aujourd'hui, les FARC ont perdu. Parce que les FARC doivent cesser de compter sur la violence et sur leurs canons. Elles doivent comme Ingrid revenir dans le monde. En plus, elles doivent faire le dur apprentissage de la paix, de la liberté, de la démocratie, de la tolérance, de l'amour. Les FARC ont été vaincues par toutes ces valeurs. Celà ne suffirait-il pas de les aider tout simplement à opérer les mutations de la liberté, sans les inquiéter avec des proicédures pénales inutiles.


Car, voyez-vous, les bourreaux de l'homme, dont l'assassinat me hante souvent, n'ont jamais été punis. Je ne pense même pas que celà soit nécessaire s'ils font l'effort de se laisser vaincre par toutes ces valeurs que j'ai citées plus haut. Aujourd'hui, ils parlent de réconciliation, de pardon. Le recours systématique à la violence est une maladie, la maladie de la bêtise.On ne pardonne pas une maladie, il faut plutôt la soigner, pour en guérir. Les FARC ont commencé à en guérir avec la libération d'Ingrid, même s'ils perdent la face. Que le monde ait la lucidité de les accompagner dans leur convalescence. Que dans notre pays aussi, ceux qui par la violence ont brisé l'harmonie se soignent pour guérir. Le prix sera peut-être la perte temporaire du pouvoir de l'Etat, mais celà s'appelle l'alternance, et c'est vital pour une saine démocratie, pour une véritable concorde dans le pays.