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dimanche 30 décembre 2007

BONNE ANNEE !

Bonne arrivée 2000 huit ! Adieu 2000 sept !
On a eu des espoirs non concrétisés ?
Nous les portons dans la Nouvelle Année qui pointe.
Nous avons souffert d’épreuves qui nous ont marqués ?
Ensevelissons les dans l’éternité du temps.

Au monde, à vous lecteurs, amis, parents,
Nous souhaitons vos Meilleurs Vœux.
Nous ne savons pas mieux que vous ce que vous voulez.
Etudiants à l’école de la vie, d’après nos Vœux,
Ensemble rendons possible tout le bonheur rêvé.
Gilbert Y. DJAGBA

samedi 29 décembre 2007

Liberté: différence entre prisons et palais

Liberté: différence entre prisons et palais
Y aurait-il de bons coups d'Etat et de mauvais coups d'Etat ? Jean Baptiste Placca, un grand journaliste que j'admire nous autorise à poser ce matin la question ? Faisant le bilan de l'année qui s'achève en Afrique sur RFI, il a salué le régime issu d'élections organisées cette année en Mauritanie pour dire ensuite que le coup d'Etat qui a permis l'organisation de ces élections était un bon coup d'Etat।La nature de la vérité est d'être nue, et à force de vouloir l'habiller pour être "correct", on la détruit. La vérité habillée ici est qu'en fait l'Etat est avant tout force militaire, sécuritaire, financière, etc... Qu'on le dise en y mettant la manière comme Max Weber pour qui l'Etat, c'est le monopole de la contrainte physique légitime, n'y change rien. L'Etat, c'est d'abord et avant tout la force...D'ailleurs les hommes politiques contemporains ne le cachent plus, quand ils ne courent aucun risque: pensez au Français Sarkhozy proclamant tel un Général qu'il ira chercher ses compatriotes de l'Arche de Zoé, quoiqu'ils aient fait, sous-entendu les Tchadiens de toutes les façons ne peuvent rien faire pour m'en empêcher. Pensez aussi à l'Américain Gearge Bush partant en croisade contre Saddam Hussein sans l'accord de l'ONU.Malheureusement c'est en prenant exemple sur la manière de faire des Etats et de ceux qui les animent, que des groupuscules qui veulent montrer qu'ils n'ont rien à envier aux Etats, frappent, tuent, et menacent la paix et la sérénité du monde.La grande tragédie de l'homme aujourd'hui est d'avoir fondé l'Etat sur la force plutôt que sur l'amour comme le lui suggéraient Jésus et son Eglise। D'ailleurs est-il capable encore d'aimer ? N'est-il pas aller trop loin pour pouvoir encore apprendre à être désintéressé, c'est à dire à aimer?L'homme est arrivé à un point où son salut consiste à accompagner le sens de responsabilité qu'il diffuse dans ses sociétés de l'égalité des chances pour tous. Aucun enfant ne choisit de naître dans une famille pauvre ou dans une famille riche et ne saurait être tenu pour responsable des conséquences d'un tel hasard. L'égalité des chances consiste donc à donner à chaque enfant les mêmes atouts, les mêmes conditions de vie et d'évolution et de développement. Mais l'égalité des chances ne suffit pas, car elle laisse encore une place au hasard। Il faut quelque chose de plus, qui fait qu'entre les palais et les prisons, il n'y ait que la liberté qui fasse la différence.C'est le nouveau pari de l'homme et de l'Etat. Comme vous le voyez le problème n'est pas tant de savoir s'il y a de bons coups d'Etat et de mauvais coups d'Etat, mais de savoir si la force dont le coup d'Etat est une manifestation doit-être le principe vital de l'EtatMerci à Jean Baptiste Placa d'avoir ouvert la voie à cette réflexion du jour.

vendredi 28 décembre 2007

Aujourd'hui, Benazir Bhuto, assassinée le jeudi 27 décembre a été portée en terre. Elle fut premier ministre de son pays, le Pakistan. Elle est née d'un père, qui lui-même fut pendu pour avoir fait de la politique. Et à travers le monde, les exemples sont légion quand il s'agit de ceux que la violence tue pour leur engagement politique ou pour leurs opinions. Hommage à tous ces martyrs de l'intolérance et de l'arbitraire. Cet hommage est d'autant plus sincère, qu'il procède d'une démarche constante pour rendre hommage à mon père, Tanlkouon laurent, assassiné le 1er janvier 1971. Tuer un jour de Nouvel An... Et oser présenter ensuite des voeux à d'autres humains ? A moins qu'on ne considère pas ceux qu'on tue comme des hommes. Le malheur, c'est qu'on le veuille ou non, on leur ressemble, et si on refuse de les considérer comme des hommes, autant se dire qu'on ne l'est pas non plus.